Sciences physiques

Physique I

Au cour de l'épreuve de PHYSIQUE I MP, les candidats ont à traiter deux exercices de difficulté et de longueur variables afin d'évaluer des qualités variées. La gestion du temps de préparation est la première difficulté tandis que l'aptitude au dialogue et la faculté d'adaptation constituent les principales autres difficultés de l'épreuve.

Le niveau bon voire excellent de certains candidats ne cache pas une tendance fâcheuse à faire des calculs sans commentaires et une réticence à l'analyse qualitative qui, si elle est tentée, est parfois caricaturale. Une note d'optimisme : de plus en plus de candidats tentent spontanément une analyse qualitative.

Observations générales

Les candidats qui ont obtenu une note supérieure ou égale à 15 ne maîtrisent pas toujours totalement les deux exercices mais réagissent parfaitement aux aides éventuelles de l'interrogateur. Ils sont dynamiques, méthodiques, ont de solides connaissances de cours et instaurent un vrai dialogue scientifique. Ils présentent l'exercice qualitativement et spontanément avant de commencer tout calcul, justifient les équations, commentent les résultats, en vérifient l'homogénéité et la pertinence (étude des cas limites...) et calculent des ordres de grandeur.

Les candidats qui ont obtenu une note inférieure ou égale à 8 ne maîtrisent aucun des deux exercices et ont parfois mal lu l'énoncé. Ils font preuve d'une profonde méconnaissance du cours et ne savent pas profiter des aides de l'interrogateur ; tout cela conduit à une absence de dialogue. Ils manquent de méthode : absence de définition du système, conditions d'application d'un théorème mal ou pas connues, utilisation de la méthode la moins adaptée, utilisation des unités pour vérifier l'homogénéité d'une formule...

Quant aux autres candidats, ils savent à peu près leur cours mais ont des difficultés à l'appliquer. Leur prestation orale est moyenne, ils prennent rarement des initiatives (parfois par peur de dire des bêtises). Ils interprètent mal les résultats physiquement. En bref, il faut les guider tout au long de leur prestation orale.

Observations sur le contenu scientifique

Thermodynamique

Le manque de méthode est flagrant en thermodynamique. L'absence quasi-systématique de définition du système entraîne des erreurs pour évaluer les échanges du système avec l'extérieur. En outre, un choix non judicieux de système peut mener à une ambiguïté sur la nature de l'échange ou à une impossibilité d'évaluation. Il faut alors impérativement changer de système.

La thermodynamique permet d'effectuer des bilans et ne se réduit pas à du calcul différentiel. Elle repose sur deux principes et il ne faut pas espérer résoudre un exercice de thermodynamique avec la seule équation des gaz parfaits.

L'entropie créée, au cours d'une transformation, ne peut se calculer directement. Son évaluation nécessite celle de la variation d'entropie ainsi que celle de l'entropie échangée. Les changements d'état sont oubliés, en particulier le diagramme liquide-vapeur en coordonnées (P,V) ainsi que son utilisation. Quant à la statique des fluides, les candidats l'ignorent et négligent ce qui les arrange (parfois les forces de pression sont négligées totalement --dans un liquide-- ou partiellement).

Quant à la conduction thermique, les candidats ont tous cette phrase à la bouche "le laplacien de T est nul". Aucune justification n'est fournie et les conditions d'application sont ignorées. Très peu savent que cette formule résulte d'un bilan d'énergie (en régime permanent sans création d'énergie).

Électromagnétisme

Une analyse qualitative préliminaire est indispensable pour l'induction. Les grandeurs vectorielles utilisées dans un calcul devraient être indiquées sur un schéma (notamment pour les phénomènes d'induction).

Des progrès sont constatés dans les questions de symétrie sauf lorsque les sources du champ électrique sont les mêmes que celles du champ magnétique.

Le passage des équations "électrique et mécanique" au bilan énergétique pose souvent problème et le rôle transducteur du phénomène est rarement dégagé.

Les équations locales sont systématiquement privilégiées par rapport aux équations intégrales alors qu'elles conduisent souvent à des calculs complexes.

Il faut toujours éviter le hors-programme a fortiori quand il conduit à des calculs plus compliqués que le programme.

Dans la présentation orale, l'utilisation des formes personnelles n'est pas heureuse : "mon champ", "mon disque"... L'abus des abréviations rend parfois la communication difficile ("dive", "rote", "cosse", "sine",...)

Enfin, il serait souhaitable que les candidats connaissent le vocabulaire scientifique de base : latitude, méridien, onde polarisée, ...

Conclusion

On ne saurait trop répéter aux candidats de présenter qualitativement et oralement leur exercice (sans répéter l'énoncé). Avec un candidat qui a effectué les calculs durant la phase de préparation, on peut se contenter de discuter physiquement des résultats. Le candidat peut tout à fait donner le résultat en le justifiant et en le commentant d'où l'importance de la préparation. Le candidat doit être dynamique et savoir que c'est à lui de "mener le jeu".

Physique II

Lors de l'épreuve orale de Physique II, les candidats doivent résoudre un exercice unique, dont le thème principal est extrait des programmes de Physique des deux années MPSI et MP. Par la suite, et en fonction du déroulement de l'épreuve, le candidat peut être interrogé sur l'ensemble du programme de Physique de ces mêmes classes.

La plupart des sujets fait appel à un support informatique; si c'est le cas, aucune connaissance préalable du ou des logiciels utilisés n'est exigée, et les performances informatiques des candidats ne sont pas évaluées au cours de l'épreuve.

Certains de ces logiciels proposent des méthodes numériques (résolution d'équations différentielles, tracés de courbes, simulations d'expériences, etc...) associées à un exercice de Physique ; le candidat est alors invité à approfondir sa réflexion physique sans se concentrer sur les calculs.

D'autres logiciels sont des systèmes de calcul formel destinés, là aussi, à alléger la part proprement calculatoire liée à l'exercice afin de concentrer l'essentiel de l'interrogation à la réflexion physique.

Remarques générales

L'épreuve est une interrogation de Physique ; les qualités propres à cette discipline sont évidemment valorisées. Ainsi, une analyse qualitative préalable du problème posé est toujours appréciée ; elle reste encore trop rare. De même, des vérifications d'homogénéité et de signe sont utiles, à toutes les étapes du calcul. Enfin, le lien avec la pratique (appareils de laboratoire ou de la vie courante) est apprécié.

Signalons ici ce candidat qui, n'ayant pas eu le temps d'effectuer un calcul pendant la durée de la préparation, propose de " déterminer un ordre de grandeur du résultat, en fonction des paramètres disponibles, au moyen d'une équation aux dimensions ". Une telle attitude est évidemment bien plus appréciée que celle qui consiste à mener plus ou moins bien un vaste calcul sans être en mesure d'en analyser la pertinence ou la signification.

De façon générale, tout calcul, s'il y en a, doit mener à des commentaires judicieux des résultats obtenus. Une erreur de calcul n'a d'ailleurs aucune importance si elle est relevée et rectifiée dès le moment où elle est manifeste.

L'épreuve est aussi une épreuve orale : son but est donc l'évaluation des connaissances et méthodes du candidat, mais aussi sa capacité à communiquer avec un auditoire (ici très restreint). Le candidat doit parler distinctement et à haute voix, s'adresser à l'examinateur et non au tableau ou à son brouillon et commente un résultat clairement lisible au tableau. À cet égard, on constate heureusement une amélioration régulière des qualités des candidats, vraisemblablement liée à la préparation de l'épreuve T.I.P.E ; il subsiste malheureusement des exceptions, candidats inaudibles et/ou illisibles.

Indications pour les futurs candidats

Les candidats admissibles au concours ont déjà fait la preuve, lors des épreuves écrites, d'un haut niveau scientifique. Cependant, la plupart d'entre eux ont obtenu à ces épreuves écrites des notes très proches. L'oral sert donc à classer ces candidats, leur permettant de mettre en valeurs d'autres qualités que celles déjà évaluées à l'écrit.

Un candidat ne doit pas se sentir désavantagé si on lui donne un sujet qui lui semble particulièrement difficile ou long ; en effet, ce candidat doit savoir qu'il peut être très bien noté même s'il n'explore qu'une partie d'un sujet délicat, ou s'il n'aboutit qu'avec l'aide de l'examinateur. À l'opposé, un candidat peut très bien survoler la totalité d'un sujet simple en commettant ici et là des erreurs fondamentales et se voir attribuer une note sévère.

Si de nombreux candidats ont fourni cette année encore des prestations honorables, voire exceptionnelles, les examinateurs ont eu à regretter à l'occasion des lacunes ou des erreurs inacceptables à ce niveau. Nous citons ci-après quelques unes de ces erreurs ; signalons qu'à cet égard, la lecture des rapports des années précédentes peut toujours être conseillée.

Mécanique

Il est toujours profitable de procéder de manière méthodique lors de l'abord d'un problème de mécanique :

Oublier les efforts de liaison constitue une erreur élémentaire commise hélas encore par certains. De même, les forces de frottement ne s'opposent pas nécessairement au mouvement du centre d'inertie d'un système !

Le rôle respectif des forces intérieures et extérieures à un système non rigide font souvent l'objet de confusions... Par exemple, dans le mouvement d'un véhicule qui accélère, le candidat doit être en mesure de distinguer les efforts de contact qui font avancer le véhicule des efforts intérieurs qui apportent la puissance nécessaire.

La résolution d'un problème conservatif à un seul paramètre se fait souvent de façon performante par application de théorèmes énergétiques ; il faut toutefois être en mesure de justifier le caractère conservatif du problème (analyse des actions de contact, des efforts exercés par les fils de liaison, des forces d'inertie).

Électrocinétique et électronique

Tenter la résolution d'un exercice d'électrocinétique par résolution d'un système de sept lois des noeuds ou des mailles avec sept inconnues (effectivement vu encore cette année), c'est s'exposer à un risque majeur d'erreur de calcul, et surtout de perte de temps. Que dire alors des candidats qui commencent à exposer cette "méthode" au tableau avant d'avouer au bout de plusieurs lignes de calculs qu'ils " n'ont pu aboutir pendant la préparation ".

L'application du théorème de Millman (annoncé par la phrase rituelle " j'applique Millman en A ") pour la résolution d'un problème électrocinétique peut certes constituer une méthode puissante, à condition de ne pas oublier les conditions d'application : en entrée d'un montage électronique ou, pire encore, à la borne de sortie d'un amplificateur opérationnel, ce théorème n'a guère d'utilité. Les candidats doivent se souvenir que le théorème de Millman n'est pas forcément la panacée !

Trop de candidats (mais pas tous heureusement) restent déroutés (bloqués ?) par la présentation de diodes dans un circuit électrique.

Le programme prévoit explicitement que les candidats doivent savoir analyser rapidement le comportement asymptotique à basse ou haute fréquence d'un circuit ; il n'est donc pas normal de voir certains hésiter longuement quant au rôle, par exemple, d'un condensateur à basse fréquence ... surtout pour conclure : " donc ... ah oui, je me souviens, en basse fréquence un condensateur joue le rôle d'amplificateur ".

Les deux bornes d'un amplificateur opérationnel sont certes au même potentiel ; on ne peut pourtant ni supprimer l'amplificateur ni relier ses bornes d'entrée par un fil ; le candidat qui en douterait est invité à faire l'essai.

L'étude qualitative des diagrammes de Bode reste parfois fastidieuse ; il est par exemple toujours décevant de constater que certains candidats perdent du temps à exprimer explicitement pour trouver les formes asymptotiques du diagramme de Bode. Les calculs concernant les fonctions complexes sont eux-mêmes parfois mal menés; rappelons ici que n'entraîne pas forcément , et que le module de est égal au rapport des modules de et de .

De même beaucoup trop de candidats ont des difficultés à identifier (par exemple par lecture de la fonction de transfert), voire à définir le facteur de qualité d'un système du second ordre. Plus généralement, le lien qualitatif ou quantitatif entre aspect des diagrammes de Bode et comportement du système en régime transitoire reste la plupart du temps très vague.

Enfin, l'analyse du comportement d'un système électronique linéaire lorsque l'entrée est périodique non sinusoïdale (créneaux, triangles) doit évidemment faire appel, au moins qualitativement, aux décompositions de Fourier de ces signaux.

Optique et ondes

Les exercices d'optique physique ont cette année encore, posé des problèmes insurmontables à quelques candidats ; en particulier, évoquer la cohérence de deux sources amène le discours de certains candidats à perdre toute cohérence... Sans exiger de connaissances formalisées dans ce domaine, il reste inacceptable de voir un candidat développer des calculs de phase ou de chemin optique sans qu'aucune restriction quant à la nature des sources ne lui semble indispensable à l'observation de franges. Le contraste est élevé entre les candidats ayant observé et compris le phénomène d'interférence, et ceux qui n'en ont qu'une vision calculatoire.

Signalons aussi que certains candidats semblent voir dans les calculs de différence de marche en présence de systèmes optiques auxiliaires (lentilles) un simple jeu géométrique (" on voit bien la différence de marche sur le schéma ") sans être en mesure de justifier la méthode employée (rôle du stigmatisme de la lentille).

L'étude des réseaux est souvent menée en calculant explicitement la fonction d'éclairement

,

mais certains candidats ne sav ent pas en déduire l'allure de et la position des maxima principaux ; la notion d'ordre et son interprétation élémentaire ( relation de Bragg ) sont ignorées par beaucoup.

En ce qui concerne l'optique géométrique, rappelons qu'il n'existe en général pas de centre optique ni de lentille équivalente pour un système centré quelconque.

Quelques candidats s'avèrent tout à fait incapables de tracer des rayons lumineux à travers des lentilles divergentes, en particulier si les objets ou images sont virtuels. Tout se passe comme s'ils avaient mémorisé des schémas prêts à reproduire, au lieu de comprendre des règles de tracé associés aux plans focaux et au centre optique.

Chimie

Le contenu du rapport des épreuves de 1997 est toujours d'actualité car peu de modifications ont été perçues dans le comportement des candidats.

Préparation

Le sujet comporte plusieurs parties, une au moins est en rapport avec le programme de MPSI.

Il est impératif de lire attentivement la totalité de l'énoncé :

Il est inutile de rester "bloquer" sur une question alors que d'autres peuvent être résolues de façon indépendante.

Interrogation

Thèmes et méthodes des travaux pratiques

La chimie est une science expérimentale, l'évaluation prend naturellement en compte ce critère.

Les techniques mises en jeu en spectrophotométrie sont souvent méconnues, il en est de même pour la loi de Beer-Lambert.

Les connaissances en conductimétrie et potentiométrie sont insuffisantes. Une description simple et correcte des cellules et des électrodes est rarement obtenue. Dans de nombreux établissements, les étudiants utilisent des "électrodes en verre combinées" qui sont souvent perçues comme une seule électrode.

La description d'une distillation fractionnée est rarement concluante.

Architecture de la matière

Certains candidats qui ont fait l'effort de réviser leur cours de première année font de remarquables prestations en ce domaine. Ce n'est pas le cas de la majorité.

Il ne sert à rien de connaître des recettes sur les jeux des nombres quantiques , , , sans savoir quelles grandeurs physiques ils quantifient.

Bien que les valeurs numériques des facteurs d'écran, les expressions des énergies et des rayons des orbitales de Slater soient fournies, peu de candidats savent calculer une constante d'écran ou une énergie d'ionisation.

Les concepts de mésomérie et de résonance sont méconnus.

Le terme "élément" est souvent utilisé à contre sens.

Parmi les molécules qui posent le plus de difficultés, on peut signaler qui est une molécule radical et ,où l'atome de bore ne satisfait pas à la règle de l'octet.

Trop souvent, la structure de type est présentée comme "cubique centrée".

La distinction entre cristaux moléculaires et cristaux covalents semble souvent inconnue.

Pour interpréter la cohésion de certains cristaux, les liaisons intermoléculaires (van der Waals et hydrogène) sont rarement présentées de façon correcte.

Cinétique

Il s'agit d'une des parties qui pose le moins de difficultés aux candidats.

Toutefois, signalons qu'un minimum de réflexion sur les actes élémentaires et l'analyse d'un mécanisme réactionnel (différence entre réactions par stade et réactions en chaîne, par exemple) est indispensable. Les notions d'intermédiaires réactionnels et d'état de transition sont ignorées par la plupart des candidats.

Les examinateurs souhaiteraient que les notions de bilan majeur (ou principal), de bilan mineur, de transferts de radicaux, de radicaux porteurs de chaîne, de longueur de chaîne de propagation soient moins souvent ignorées.

Trop fréquemment, il faut rappeler que les lois de vitesse font intervenir des concentrations et non des activités et que les ordres ne sont pas nécessairement des entiers positifs.

La linéarisation des fonctions est rarement utilisée.

En solution aqueuse, la concentration de l'eau n'est pas de .

Solutions aqueuses

Equilibrer une équation ou une demi-équation électronique pose de graves problèmes : les méthodes employées sont mal adaptées ou mal maîtrisées alors qu'elles figurent au programme de 1ère S.

Lors d'un dosage volumétrique, la notion d'équivalence est mal connue. Sa définition ne se ramène pas à une relation du type : .

L'utilisation des diagrammes potentiel-pH aurait du montrer aux candidats qu'une espèce soluble A prédomine devant une autre espèce soluble B dès que [A] > [B]

Thermodynamique

Certains candidats semblent découvrir les binaires liquide-vapeur le jour de leur oral, en particulier dans les cas de miscibilité nulle à l'état liquide.

Les notions de déplacement d'équilibre en systèmes ouverts sont mal assimilées.

La plupart des candidats savent qu'une élévation isobare de température "déplace l'équilibre dans le sens endothermique". Par contre, la valeur numérique de l'enthalpie standard de réaction ne leur permet pas toujours de savoir s'il s'agit d'une évolution endothermique ou exothermique.

La confusion entre grandeur de réaction et grandeur standard de réaction est très fréquente. Il en est de même pour la variation d'une grandeur et la grandeur de réaction . Certains candidats pensent que, quelles que soient les conditions et la grandeur extensive X, on peut écrire: .

Les réactions faisant intervenir les solides déroutent certains candidats.

Dans la relation de Gibbs, permettant de calculer la variance par : , il convient de préciser la signification de ce 2 , et de connaître les conditions d'application de cette formule.

Lors de l'approche des distillations fractionnées, l'utilisation des diagrammes isothermes n'est pas des plus adaptées.

Matériaux métalliques

Cette partie relativement bien traitée l'année précédente a soulevé quelques difficultés cette session. La corrosion est un phénomène où la cinétique a un rôle crucial. L'interprétation de la protection du fer par une anode en zinc ne peut être ramenée à la simple comparaison des potentiels standard concernés.

Le principe de fonctionnement de la pile d'Evans peut être souhaité.

En conclusion, si ce rapport insiste sur les points perfectibles, il ne faut pas oublier que le jury a eu plaisir à dialoguer avec certains candidats qui ont consacré un temps raisonnable à la chimie en classes préparatoires.